Qu’est ce que la Méthode Pilates ?

La méthode Pilates s’organise autour autour du travail au sol (Matwork/Tapis) et sur machines (reformer, cadillac, chair)
Le travail au sol est envisagé dans une visée préparatoire pour rendre le corps disponible, à travers des exercices de respiration, de dissociation et d’isolation.

Principes des exercices sur machines :
Pousser, repousser, résister, conduire et contrôler le parcours des parties mobiles soumises à la force contraire des ressorts, remettre constamment en jeu nos acquis mécaniques
Le rôle des appuis sur supports fixes et mobiles est majeur (pieds, mains, bassin, dos, genoux…) permettent d’observer des changements de relation à la gravité et des variations quand à la perception du centre.
De nouvelles organisations mettent en évidence les relations entre le haut et le bas du corps, interrogeant la notion de verticalité.
Pensé dans un sens de globalité, le travail est axé sur l’organisation et la coordination et privilégie davantage les muscles profonds que les chaînes musculaires superficielles.
Influencé par le Yoga, la place de la respiration est majeure et s’associe au mouvement.
On privilégie la qualité d’un exercice plutôt que sa quantité, et les combinaisons sont comprises dans un aller et un retour.
Conçue dans un sens de rééducation et de prévention, la méthode américaine fait plus référence au centre du corps et est plus axée sur la musculature et son tonus notamment au niveau de la ceinture abdominale, le renforcement du dos mais aussi l’alignement de la colonne vertébrale, l’équilibre et la symétrie du corps dans un sens de la correction de la posture.
Avec la méthode pilates, on développe particulièrement les muscles profonds.
Appelés aussi muscles posturaux et toniques, ils nous permettent de nous tenir assis et debout et sont responsables de l’ajustement tonique et jouent un rôle dans la stabilisation articulaire.
Ce sont les muscles des émotions, développés très tôt par le contact avec la mère, ils sont bourrés de capteurs neuro-musculaires et plus fins dans la qualité de réponse, ils sont aussi infatigables mais s’atrophient en premier, à la différence des muscles superficiels qui sont très volontaires, fatigables et s’atrophient en dernier.
On ne les sent pas se contracter ou se relâcher mais on les ressent dans tous les changements de qualité de mouvement .
La musculature profonde soutient toute action et mouvement mais peut être « empêchée » par la musculature superficielle (plus loin des os et plus volumineuse) qui n’est utile que pour la grande amplitude, d’où l’utilité d’un travail de prise de conscience et de la stimulation de la proprioception.
A travers des exercices, on ciblera cette musculature, pour l’économie de la posture, de l’effort, le maintien, l’équilibre. En l’utilisant, le mouvement sera plus efficace et plus ciblé.